Ce mois-ci va être un sujet difficile à aborder et peu de personnes connaissent cette histoire : mon histoire. Donc, je vais vous la raconter, bien des années plus tard. J’en ressens le besoin, pour continuer d’avancer et également pouvoir aider d’autres personnes au passage.
Une enfance paisible
Mon histoire commence au collège, car en primaire je n’ai pas eu beaucoup de soucis avec les autres. J’étais plutôt discret, mais personne ne venait vraiment m’embêter. J’ai connu mes premières déceptions amoureuses et encore déceptions est un bien grand mot, plutôt les premières amourettes qui ne fonctionnent souvent pas. J’étais épanoui et plutôt bon élève à cet âge-là.
L’arrivée au collège : une réalité plus dure
Ma situation s’est compliquée à partir du collège. Dès la 6ème, j’étais dans une classe difficile, les cours furent compliqués à suivre, toujours des troubles, des bavardages, de l’autorité manquée et des élèves perturbateurs. Je n’ai vraiment pas aimé cette 6ème et ce fut même difficile parfois d’aimer aller à l’école. Car je savais que les journées allaient être compliquées. La situation s’est dégradée, on commençait à se moquer de moi, car je n’avais pas d’amis, je ne parlais pas beaucoup et j’étais souvent dans mon coin. On rigolait sur moi, on se moquait de moi, on me volait même parfois mon goûter sans que je ne dise jamais rien. Et je n’étais pas trop gentil, j’avais peur tout simplement comme un petit garçon de cet âge-là.
Les soucis et les problèmes ont continué jusqu’à la fin de mon collège, certains élèves exclus revenaient quelques années plus tard et c’était encore pire. Je n’aimais plus aller à l’école, ma famille n’était pas au courant de ce qu’il se passait au collège. Je prenais sur moi et je me disais que ça passerai. Puis le lycée est arrivé. Les moqueries ont continué, moins intense et plus de vol de goûter. Mais les moqueries étaient toujours présentes.
De l’ombre à la lumière
Maintenant je m’en rends compte, même dans le monde du travail, les moqueries sont toujours là parfois, certaines personnes te jugeront toujours, rigoleront toujours derrière ton dos et ce n’est pas ton rôle de les écouter. Toi, tu dois avancer, te battre et prendre sur toi, pour suivre ton propre chemin de vie. Je suis fier d’avoir été ce petit garçon qui avait peur, pour être devenu le jeune homme qui n’écoute plus vraiment les moqueries et avance lentement, mais sûrement vers ses propres rêves.
Et même si aujourd’hui je vais bien, je ne voudrais pour rien au monde retourner à mes années de collège / lycée, car je n’en garde pas de bons souvenirs. Je sais cependant que cela fait partie de ma propre histoire. Je n’ai jamais pardonné aux personnes qui m’ont fait du mal, mais je me suis pardonné à moi-même pour toutes les choses méchantes que je me suis dit à moi-même suite à ces harcèlements. Cher petit garçon, pardonne toi pour pouvoir tourner la page de ces blessures et vivre pleinement ta vie d’adulte.
Mon histoire: un message d’espoir
Si tu vis quelque chose de similaire, sache que tu n’es pas seul. Parler peut sembler difficile, mais c’est souvent la première étape pour retrouver de la force. Et surtout, n’oublie pas : les mots des autres ne définissent pas ta valeur.
Aujourd’hui, je choisis d’écrire cette histoire non plus comme une victime, mais comme quelqu’un qui a survécu et grandi. Et toi aussi, tu en es capable.
By Salocin
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